Ce matin, je ne sais pas trop quand est le matin. On a passé la nuit dans un bus de nuit super confortable, avec de vrais lits ! C’est la première fois que je vois ça. Pourtant, impossible pour moi de dormir après la première pause station service, c’est donc avec de tout petits yeux que je descends avec les autres du bus à Wellington. Nous voilà à la gare routière, et nous ne savons pas où aller : nous n’avons pas encore trouvé d’hébergement dans la ville. Comme à notre habitude dans ces cas-là, nous allons dans un fast-food pour prendre un bon petit déjeuner, avoir de la wifi et pouvoir continuer nos recherches. Après un petit moment à réécouter les tubes d’Emilie Jolie et France Gall en chantant à tue-tête, nous faisons une première tentative en nous rendant au centre chrétien “Sisters of compassion”, en espérant pouvoir attirer un peu de cette compassion pour être accueillis par les sœurs.
Nous arrivons dans ce cadre très paisible, dans un beau jardin tout en fleurs (c’est le printemps ici). Malheureusement, la dame de l’accueil est toute seule, les sœurs ne sont pas présentes, et elle ne peut donc pas nous donner de réponse. Nous avons rendez-vous dans une heure à l’ambassade de France, nous avons juste le temps de nous laver les dents aux toilettes et d’enfiler des affaires propres, avant de remonter dans une voiture avec tous nos sacs. Le vigile de l’ambassade est un peu désarçonné de nous voir arriver avec tant d’affaires. Nous passons une petite heure en compagnie de l’ambassadrice, qui nous parle du contexte post-attentat en Nouvelle-Zélande et des relations bilatérales avec la France.
En sortant, nous allons déjeuner dans un café où nous rencontrons un couple de jeunes Français qui nous parlent de leur expérience de quelques mois en Nouvelle-Zélande. Comme beaucoup de jeunes que nous avons rencontrés ici, ils sont venus travailler dans un bar pendant quelques mois grâce au visa de tourisme, adorent leur expérience mais ont du mal à boucler les fins de mois. Juste au moment de la fermeture du café, nous recevons un appel des Sisters of compassion, qui sont prêtes à nous accueillir pour 2 nuits : quelle chance ! Nous repartons donc en sens inverse pour retourner dans le have de paix, très moderne et ultra-propre, des Sisters of compassion. Nous avons 2 chambres et 2 salles de bain, nous allons pouvoir nous reposer et nous ressourcer parfaitement ici ! Nous profitons du dîner pour discuter avec quelques-unes des sœurs, originaires de différentes îles du Pacifique, et nous nous couchons tôt pour rattraper le sommeil de la nuit passée.
Adèle