JournalSaison 4

Conférence népalaise

Aujourd’hui, on est invité à assister à une conférence à Katmandou. On arrive sur les lieux à 9h30, un buffet à l’entrée nous ouvre l’appétit. On se présente auprès des organisateurs et on discute quelques minutes pour leur présenter InterFaith Tour. A leur tour ils nous présentent leur organisation à l’origine de cette conférence. Une vingtaine de minutes plus tard, la conférence commence.

On s’installe devant, prêt à prendre des notes. L’organisateur introduit l’événement et les intervenants en népalais, le thème est : “Drivers of Persecution and Dimensions of Advocacy in the present Context of Nepal”, on attends du contenu intéressant ! Le premier intervenant prends la parole, et à notre grande surprise, aucune intervention n’est prevue en anglais… Malheureusement, on ne peut pas sortir car on s’est déjà fait remarquer par notre présence (nous sommes les seuls non népalais dans la salle). Ce serait malvenu de sortir pendant que certains parlent. On est donc obligé de rester assis et écouter des discours qui ont l’air très intéressant mais qu’on ne comprends pas. Le troisième intervenant à écrit un rapport en anglais sur les discriminations envers les minorités religieuses au Népal; les organisateurs ont eu la gentillesse de nous donner une copie. Lecture très instructive, on en apprends un peu plus sur le contexte ethniques et religieux. Au cours de la conférence, on nous demande de nous lever devant la salle, moment imprévu et un peu gênant. On nous à même offert une écharpe.

13h, c’est la fin de la conférence. Malgré la fatigue, on ne s’est pas endormi sur la table. On remercie les organisateurs, eux s’excusent de n’avoir pas pu faciliter notre compréhension (après tout, c’est un évènement pour les népalais!). Un buffet végétarien nous attends pour le déjeuner, on en profite pour manger et discuter avec les personnes présentes. Après ça, on se dirige vers la café dont Floraine parlait il y a quelques jours, Top of the World. On reprends nos places et on se met au boulot jusqu’en début de soirée. En sortant, on cherche un taxi sauf qu’on ne comprends pas vraiment pourquoi mais aucun accepte de nous amener à notre destination. Plus tard, on comprends que c’est à cause du trafic routier. 19h est la pire heure pour rouler à Katmandou. Un taxi finit par avoir pitié de nous et nous ramène à la maison, enfin.

Abderrahim

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