Aujourd’hui, nous nous réveillons dans le superbe appartement de Johannes, en plein centre de Kiev. On prend un bon petit déjeuner devant la vue impressionnante depuis ce 19eme étage. Nous n’avons pas de rendez-vous prévu, et avons décidé de passer la journée à travailler au calme : un vrai luxe puisque d’habitude on est obligés d’aller dans des cafés pour avoir la wifi. Ce matin, le programme c’est donc : montage de vidéos, écriture des articles, réponse aux mails, recherche de projets à rencontrer dans les prochains pays…etc. Au déjeuner, on commence à parler de la manière dont on envisage la tournée de France, au retour du voyage : ça paraît tôt, mais les premières réunions d’organisation vont déjà commencer à Paris, au sein de l’équipe nationale de Coexister ! Alors nous on leur transmet nos rêves, nos ambitions, nos craintes… En même temps, on déguste un bon plat cuisiné par Vincent !
Dans l’après-midi, on se lance dans un exercice qu’on a appris lors de nos formations avant le départ : le “keep/start/stop”. Qu’est-ce que c’est ? Un petit moment réflexif, après un mois de voyage, pour passer en revue tous nos formats de productions. On réfléchit à ce qui fonctionne et qu’on veut garder, ce qu’on veut commencer à faire et ce qu’on veut arrêter. On a déjà beaucoup de choses à se dire, et comme à notre habitude on parlemente le double du temps qu’on avait prévu au départ… Mais on a bien avancé, préparez-vous à quelques surprises dans les semaines à venir ! Le soir, Abderrahim et Floraine ont tenté d’aller faire des courses. J’écris “tenté” parce qu’ici c’est toujours une sacrée affaire : tout est en alphabet cyrillique et on n’est jamais vraiment sûrs de ce qu’on mange. Par exemple : je voulais manger une soupe à la tomate et ils sont revenus avec un Borsh (une spécialité locale à base de betterave)… pourquoi pas finalement !
Au retour de Johannes, nous discutons avec lui de son travail à la délégation européenne. Il est notamment en charge des questions de transport et des problématiques environnementales. S’ensuit une nouvelle discussion sur l’empreinte carbone de notre tour du monde. C’est décidément un sujet qui nous préoccupe beaucoup : on sait que l’impact sociétal de notre projet est essentiel, qu’on ne peut pas partager une planète sans créer du lien entre nous. Et en même temps, on se demande toujours ce qu’on peut faire pour que cette quête de liens impacte le moins possible notre environnement. Pour l’instant on s’est surtout déplacés en bus et en train, et on continuera d’aller d’un pays à l’autre de cette manière dès que ce sera possible. Mais l’avion sera bientôt inévitable pour suivre notre itinéraire. On continue donc de réfléchir en parallèle à tout ce qu’on peut faire pour ne pas polluer d’avantage : nouer de nouveaux partenariats avec des marques à la démarche écologique (comme ceux que nous avons déjà avec Umaï et son shampoing naturel 0 déchets, Faguo et ses t-shirt éco-responsables, Water-to-go et ses gourdes filtrantes), compenser financièrement notre empreinte carbone…etc. Si des idées vous viennent pour nous améliorer sur ces questions, surtout n’hésitez pas à nous les partager !
Adèle