JournalSaison 4

Rêver les pieds sur Terre

Quand je me suis réveillé ce matin, Floraine était déjà levée depuis un petit bout de temps. Elle était en plein Skype avec Chloé, la directrice du développement de Coexister pour faire un point sur nos financements et nos partenariats.

Le 1er août dernier, on avait décollé avec une trésorerie en bonne santé grâce à tous vos soutiens. Vous aviez notamment joué un très gros rôle pendant la campagne de crowdfunding. Mais le budget n’était pas bouclé pour autant. Floraine avait donc la lourde tâche de continuer la recherche de partenaires pendant le tour du monde. Aujourd’hui, le budget du tour est presque bouclé, mais on a pour projet de monter un documentaire long-métrage de notre aventure et nous cherchons encore à en financer la post-production et la diffusion.

La journée a d’ailleurs continué par un Skype de toute l’équipe avec Chloé pour discuter du documentaire. Alors qu’on a la tête dans le guidon et des étoiles plein des yeux d’avoir fait des dizaines de rencontres inspirantes, Chloé nous aide à garder les pieds sur Terre. C’est vraiment une chance incroyable de pouvoir compter sur elle.

Après cet appel dont on ressort hyper motivés et encore un peu plus conscients du travail qui nous attend, on part tous les quatre pour notre nouveau QG à Panama, le café Unido dans le Casco Viejo (le centre historique). On y termine la matinée, puis Abderrahim part à la mosquée pour Jummah, la prière du vendredi.

On attend qu’Abderrahim revienne pour aller manger dans une petite cantine traditionnelle que j’ai dénichée à 2 pas du café. Je suis super excité qu’on mange des plats simples, généreux, pas chers, bons. Mais je me suis emballé un peu vite. Ils n’ont plus aucune proposition végétarienne au moment où on arrive. On se replie donc sur le Casco Burger qu’on avait découvert avec Christian. Puis on retourne au café Unido pour l’après-midi.

Ce soir, on a rendez-vous vers 19h chez Grégoire et Maélys car ils ont une soirée avec des amis et on leur a proposé de garder les enfants. J’avais presque oublié à quel point c’est drôle de faire tout l’inverse de ce qu’un adulte nous demande de faire. Comme manger ses pâtes avec les mains au lieu des couverts par exemple. (Rires)

Après le dîner, on monte tous les 4 les coucher. 4 adultes pour 2 enfants. On réussit à peu près à s’en sortir. Adèle leur lit l’histoire d’un lion qui a un problème de coiffure (tiens donc, c’est un peu une mise en abîme cette histoire). Puis on les embrasse chacun notre tour. Ce qui vaut à Nathanaël de me rappeler que ma demi-barbe pique trop.

Quelques mails, la rédaction d’un dossier, ou un montage de vidéo plus tard, on s’écroule tous pour une courte nuit.

À demain.

Vincent

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