Réveillés par les orages, nous avons vite réalisé que nous sommes passés à quelques centimètres d’une catastrophe qui aurait pu être terrible. Une belle fuite d’eau a fait une flaque juste à côté de notre ordinateur de montage et d’un appareil photo en train de charger. On a eu chaud. Remis de nos émotions, nous avons pris la route du centre ville pour retrouver Goran, directeur de Network for Peacebuilding. Ce rendez-vous nous a encore une fois beaucoup apporté ! Goran ne se sent pas appartenir ni à la communauté serbe, ni bosniaque, ni croate, il se sent appartenir à la Bosnie-Herzégovine et est un athée convaincu ! Pour autant son organisation travaille avec toutes les communautés pour proposer des actions qui touchent des thématiques très diverses (l’écologie, le féminisme, la communauté, LGBTQ+ ou encore les réfugiés). Après cette interview passionnante et un passage sur le pont qui a causé le déclenchement de la première guerre mondiale (oui oui), nous avons testé une nouvelle spécialité locale : le Cevapi !
En début d’après-midi, nous nous sommes rendus sur la forteresse de Vratnik qui surplombe la ville, un moment hors du temps où nous avons pu profiter de nous retrouver tous les quatre. Chassés par la pluie, nous sommes doucement redescendus en faisant la connaissance de Thierry, un chien qui nous a gentiment escortés vers le centre ville. Sur le chemin, l’appel de la prière a permis à Abderrahim de découvrir une nouvelle petite mosquée sur les hauteurs de Sarajevo.
Dernier stop de la journée dans un des nombreux cimetières de la ville, il y en a vraiment beaucoup et surtout un peu partout ! Pendant la guerre, la ville de Sarajevo a connu un siège de près de 4 ans et toutes les victimes ont donc dû être enterrées dans la ville. C’est donc pour cela que l’on retrouve beaucoup de cimetières, parfois à des endroits peu communs.
À l’heure où j’écris ces quelques lignes, nous finissons de préparer une bonne salade de tomates pour le repas de ce soir !
À demain !
Floraine