C’est notre dernier week-end ici, je suis contente de nous partions dans quelques jours car j’ai hâte de découvrir le Bénin. Je suis en contact avec le grand-père d’Anathole (un ami de France) qui devrait nous accueillir à notre arrivée très tôt le matin à Cotonou. Il fait beau ce matin, nous nous levons tôt avec Adèle et nous sortons prendre l’air. En réalité nous devons aussi passer à la pharmacie car nous avons réalisé qu’il nous manque une plaquette de malarone. La malarone c’est le médicament que nous devons prendre contre le paludisme au Bénin, au Togo et au Ghana. Nous pension avoir acheté la dose suffisante avant notre départ mais il manquait quelques comprimés. Grâce à une ordonnance faite par mon médecin à Marseille, nous parvenons à acheter une boîte de médicament ici, à Lisbonne. Je tire deux enseignements de cette expérience :
- L’Union Européenne c’est vraiment bien ! Il est possible d’acheter dans les pays de l’Union des médicaments même si l’ordonnance provient d’un autre pays !
- Les médicaments c’est cher ! Je ne réalise jamais assez à quel point l’accès à la santé est plus facile en France qu’ailleurs. La boîte de médicament coûte vraiment 4 à 5 fois plus cher ici qu’en France.
Nous en profitons pour acheter du bon pain et deux trois ingrédients pour nous faire un bon petit déjeuner. En marchant dans ce quartier à Lisbonne j’ai vraiment l’impression d’être à Marseille. C’est un sentiment étrange d’en être si près et de savoir que dans quelques jours je serais loin de tous mes repères au Bénin !
La suite de la journée ressemble fortement à la celle d’hier, nous continuons à travailler sur nos tâches !
À très vite,
Floraine