Nuit agitée, nous n’avons pas très bien dormi. Nous avions une chambre à notre arrivée, mais nous devons dès aujourd’hui trouver un logement pour les jours à venir. C’est un peu stressant car nous sommes arrivés dans un environnement très différent de la Nouvelle-Zélande, en pleine nuit, sans vraiment trop comprendre ce qu’il se passait !
En se levant ce matin, on décide d’aller à la messe pour essayer de rencontrer des personnes qui seraient susceptibles d’accepter d’héberger quatre voyageurs à peine chargés. À la fin de la messe, nous tombons sur Nico, qui nous présente à sa femme Theresia, qui acceptent en moins de 20 secondes chrono de nous aider. Ils nous proposent immédiatement de les suivre chez eux : ils habitent avec leurs deux filles Louisa et Maria, qui attendent un peu plus loin sur la route. Il est impossible de décrire la quantité d’amour et de bienveillance qui nous est tombée dessus en rencontrant cette famille. Ils sont arrivés à Nadi il y a huit mois car Maria, une des deux filles, a eu un poste pour être maîtresse dans une école dans un petit village juste à côté de Nadi.
Ils habitent d’ailleurs dans l’école car les maîtres et maîtresses sont logés dans des maisons juste à côté avec leurs familles. Ils nous montrent le salon et nous expliquent que si ça nous convient, on peut dormir là ! C’est assez sommaire mais c’est vraiment parfait ! Il fait super chaud à l’intérieur donc nous allons nous poser sous un arbre à l’ombre. Il n’y a déjà plus aucune gène avec Nicolas et Thérésia, on a l’impression de les connaitre depuis super longtemps. Ils nous présentent leur famille, ils ont 9 enfants et 16 petits-enfants, il pense que c’est beaucoup mais il dit que ce sont des cadeaux qui reflètent l’ampleur de leur amour !
Pendant qu’Abderrahim reste allongé sous l’arbre, nous allons faire quelques courses avec Louisa, la deuxième fille qui veut devenir une cheffe ! Nous découvrons un bon nombre de légumes et de racines que nous ne connaissions pas du tout !! En rentrant, Louisa et Thérésia préparent un plat, qui va devenir notre plat préféré du tour du monde. Avec des aubergines et des racines (manioc et pain fruit) ils nous font goûter le lolo (un plat à base de coco, de thon, de tomates, de concombres et de coriandre.) C’était définitivement le meilleur plat du tour du monde.
Après le repas, on retourne se poser sous l’arbre et on s’endort sans même s’en rendre compte.
À notre réveil, on décide d’aller chercher nos affaires, qui sont encore au précédent logement. Après un aller-retour, on a déjà l’impression de retourner chez nous. En moins d’une demi-journée, on a déjà complètement adopté notre famille fidjienne.
À demain,
Floraine