Pour profiter à fond de nos derniers jours au Népal, nous décidons ce matin d’aller à Dhulikel, une petite ville située à 30 km de Katmandou. C’est près mais en réalité c’est plus de 2 heures de route en comptant les embouteillages et les routes peu praticables. Chanceux, nous avons une place dans le bus ce qui n’est pas chose facile ! L’éloignement de Katmandou nous permet par la même occasion de nous éloigner de la pollution et c’est assez agréable il faut dire.
Dhulikel est une ville réputée pour la magnifique vue sur la chaine de montagne de l’Himalaya. Dès notre arrivée nous cherchons l’endroit à partir duquel nous allons pouvoir admirer cette beauté que la nature nous offre. Mais Dhulikel c’est aussi une ville qui est très peu touristique, nous découvrons donc pleins de petits lieu qui sont uniquement fréquentés par des locaux. D’ailleurs on remarque qu’il y a peu de touristes car nous sommes regardés par beaucoup de personnes !
Pour manger à midi, nous allons dans endroit très accueillant où nous sommes surs que nos estomacs supporteront les épices ! Nous en profitons pour admirer la vue incroyable qui s’offre à nous et nous réfléchissons à ce que nous souhaitons faire après le repas. Un lieu nous attire particulièrement : le temple Kali, situé en hauteur il faut grimper 1000 marches pour voir le sommet et contempler la vue.
À notre grande surprise, à notre arrivés en haut, nous ne voyons pas de temple mais un espace en construction. En se renseignant, le temple a été détruit par le tremblement de terre de 2015 comme beaucoup d’autres lieux de cultes et de maisons situées en hauteurs.
Nous profitons tout de même de la vue incroyable et nous faisons connaissance avec un groupe de Népalais qui sont en train de danser. Ils voient notre regard intrigué et nous proposent de les rejoindre. Nous entrons dans la danse et nous laissons aller. C’est vraiment impressionnant à quel point la danse peut permettre à des personnes de se rencontrer et de créer un lien parfois même sans parler. Après avoir pris quelques photos avec nos copains et copines de danse, nous prenons le chemin du retour.
Dans le bus, nous arrivons à trouver une place et nous sommes très heureux d’avoir pu le faire parce que nous avons devant nous plus de 4 heures de bus avant de retrouver Katmandou. Malgré le monde, je trouve le moyen de m’endormir sur le sac de matériel dans le bus.
À demain,
Floraine